L’ancien snipper de Marc Olivier Fogiel, écrivain, consultant, comédien, est aussi un vrai amoureux de foot qui vient de sortir un ouvrage consacré à Mathieu Valbuena (1). Pour le défendre, tenter de comprendre son parcours, analyser les mécanismes qui en ont fait tout à tour le chou chou du Vélodrome et son pire cauchemar, le coéquipier de Benzema et son meilleur ennemi, Guy Carlier décortique l’ambivalence d’un milieu qui peut lui inspirer autant de mépris que de rêves. (par J.L.B.)

M. Carlier, pourquoi avez-vous eu envie d’écrire sur Mathieu Valbuena ?
L’idée m’est venue en septembre 2015, bien avant l’affaire de la sextape, quand j’ai vu sa potence pendre dans les tribunes du Vélodrome, affichée par les supporters de l’OM, alors qu’il revenait pour la première fois jouer contre son ancienne équipe avec Lyon. J’ai alors vu dans ses yeux quelque chose qui m’a fait penser à ce poème de Montherland que nous avait présenté notre prof de français - « Un ailier est un enfant perdu » - dans lequel il décrit le sentiment de ce petit ailier, comme il y en avait à l’époque, qui sent le souffle chaud de son défenseur dans le cou. Notre prof était malin, il se servait du foot pour essayer de nous faire aimer la littérature. J’avais envie de faire de Valbuena un personnage littéraire. Envie aussi de vivre cette scène extrêmement violente à travers les yeux de son père qui fut un excellent joueur amateur en son temps.
Vous parlez abondamment de la relation père-fils à travers une passion commune pour le football. On sent que c’est du vécu, on se trompe ?
Non, bien sûr... J’ai encore en mémoire le regard de l’enfant que j’étais sur les footballeurs de mon époque. Le football était tellement beau que je n’imaginais même pas que les joueurs pouvaient être payés. Ils me donnaient du rêve et ça suffisait à mon bonheur. Peu importe qu’ils soient pros ou pas. Le foot est un truc qui coule dans mes veines, c’est culturel, ça m’a accompagné toute ma vie. Et je continue aujourd’hui à assumer cet héritage avec mon fils.
Mais pourquoi avoir choisi Valbuena ?
Parce que ce type me touche...
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L’idée m’est venue en septembre 2015, bien avant l’affaire de la sextape, quand j’ai vu sa potence pendre dans les tribunes du Vélodrome, affichée par les supporters de l’OM, alors qu’il revenait pour la première fois jouer contre son ancienne équipe avec Lyon. J’ai alors vu dans ses yeux quelque chose qui m’a fait penser à ce poème de Montherland que nous avait présenté notre prof de français - « Un ailier est un enfant perdu » - dans lequel il décrit le sentiment de ce petit ailier, comme il y en avait à l’époque, qui sent le souffle chaud de son défenseur dans le cou. Notre prof était malin, il se servait du foot pour essayer de nous faire aimer la littérature. J’avais envie de faire de Valbuena un personnage littéraire. Envie aussi de vivre cette scène extrêmement violente à travers les yeux de son père qui fut un excellent joueur amateur en son temps.
Vous parlez abondamment de la relation père-fils à travers une passion commune pour le football. On sent que c’est du vécu, on se trompe ?
Non, bien sûr... J’ai encore en mémoire le regard de l’enfant que j’étais sur les footballeurs de mon époque. Le football était tellement beau que je n’imaginais même pas que les joueurs pouvaient être payés. Ils me donnaient du rêve et ça suffisait à mon bonheur. Peu importe qu’ils soient pros ou pas. Le foot est un truc qui coule dans mes veines, c’est culturel, ça m’a accompagné toute ma vie. Et je continue aujourd’hui à assumer cet héritage avec mon fils.
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